Le Jardin des papillons
Le Jardin des papillons commence à l’instant où Lina, une petite fille transformée en chenille par une sorcière, découvre son nouveau corps. Elle ne se souvient que par bribes de sa vie précédente et taraudée par la faim, elle se met aussitôt à la recherche de la nourriture nécessaire à sa future transformation en papillon Apollon.
Dans sa quête, elle rencontre d’abord Barbouille, la Reine des grenouilles, qui veut la dévorer. Sauvée par Bernard le canard, elle se heurte ensuite à Albert le Pivert et parvient enfin à la porte du jardin des Papillons, le Jardin Impérial, gardé par Léon le Hérisson.
Lina pourra-t-elle y entrer et trouver la joubarbe nécessaire à sa survie ? Va-t-elle y retrouver Théo, le fils de l’Empereur qu’un usurpateur, Dragon, a tué et qui le retient, lui, Théo, prisonnier ? Va-t-elle retrouver sa forme humaine et l’amour que lui porte Théo ?
La pièce est l’histoire d’une quête où comme dans les fables, les animaux représentent les divers visages de l’humanité. Le mélange d’animalité et d’humanité crée la distance et fait jaillir le rire.
Dotée d’un caractère volontaire, d’une intelligence très fine et d’une langue percutante, Lina affronte les épreuves sans se décourager.
Le spectacle utilise le langage des marionnettes, des masques et le jeu théâtral. Le dialogue entre ces différents langages lui donne un rythme enlevé, sans cesse renouvelé et une richesse visuelle exceptionnelle. Ce dialogue des formes accompagne la problématique du spectacle. En effet, Lina l’héroïne est confrontée aux formes successives par lesquelles elle passe et rejoint son humanité perdue : chenille puis papillon, et enfin petite fille.
Texte et mise en scène : Fernand Garnier
Avec : Bruno Deldon, Anne-Laure Dubois et Romano Garnier
Marionnettes et masques : Hanna Chroboczek
Costumes : Michelle Chevassus
